Les mystères de la salivation nocturne : un réflexe corporel à décrypter

Publié le 3 juin 2025
MAJ le 6 juin 2025

Découvrez les secrets de la salive nocturne : un phénomène révélateur de votre santé à ne pas sous-estimer.

Pourquoi cela se produit-il ? Et comment réagir si c’est trop fréquent ?

On vous explique tout avec bienveillance.

Baver pendant son sommeil : les clés pour comprendre

Personne endormie

  1. Un indicateur de sommeil réparateur (et c’est une bonne nouvelle)

Contrairement aux idées reçues, ce phénomène montre souvent que vous plongez dans un sommeil profond. Durant ces phases, votre organisme relâche complètement ses muscles, y compris ceux du visage. Conséquence : votre déglutition devient moins fréquente, permettant à la salive de s’échapper.

La preuve que votre corps se régénère efficacement.

  1. L’influence cruciale de votre posture nocturne

Positions de sommeil

Êtes-vous plutôt dormeur latéral ou ventral ? Ces positions favorisent mécaniquement l’écoulement salivaire grâce à la gravité. À l’opposé, la position dorsale aide naturellement à mieux contrôler ce flux.

Parfois, un simple réajustement de posture suffit à minimiser ces désagréments nocturnes.

  1. Nez obstrué = respiration orale = salive plus apparente

Les congestions nasales (allergies, rhumes…) nous poussent souvent à adopter une respiration buccale durant la nuit. Une bouche entrouverte signifie inévitablement… des fuites salivaires. Le véritable enjeu se situe alors au niveau de votre capacité à respirer par le nez.

Pensez à désobstruer vos voies nasales avant de vous coucher avec une solution saline ou un humidificateur.

  1. Une production salivaire excessive ?

Problèmes de salivation

Certaines personnes ont naturellement une salivation abondante. Mais cette hypersalivation peut aussi résulter de :

  • La prise de certains traitements (antidépresseurs, médicaments contre les allergies…)
  • Un reflux gastrique non traité
  • Vos habitudes alimentaires, notamment des dîners trop tardifs ou copieux

Pas de panique, mais restez vigilant·e si la situation persiste.

  1. Et si cela révélait un trouble du sommeil ?

Dans certains cas exceptionnels, ce symptôme pourrait signaler un problème neurologique ou musculaire sous-jacent.

L’apnée du sommeil, par exemple, entraîne souvent une respiration buccale et des réveils avec traces de salive.

Si vous présentez des ronflements importants, une fatigue matinale persistante ou des difficultés respiratoires nocturnes, consultez sans tarder un spécialiste.

Solutions pratiques pour les dormeurs·euses salivants

Conseils pour mieux dormir

Quelques astuces efficaces pour limiter ces désagréments :

  • Privilégiez la position sur le dos si elle vous est confortable
  • Hydratez-vous suffisamment dans la journée pour réguler votre production salivaire
  • Traitez efficacement vos congestions nasales avec des solutions adaptées
  • Évoquez le sujet avec votre médecin en cas de suspicion d’effet secondaire médicamenteux
  • Envisagez un examen du sommeil si vous présentez d’autres symptômes inquiétants

Conclusion bienveillante

Baver pendant son sommeil, c’est naturel et généralement sans gravité. Cela peut même témoigner d’un sommeil de qualité.

Si cela devient gênant ou s’accompagne d’autres signes, quelques adaptations ou un avis médical peuvent tout changer.

Gardez en tête qu’un sommeil profond reste l’un des piliers de votre bien-être. Même quand votre corps s’exprime… sans votre permission.