Les Signaux Olfactifs Révélateurs de Votre Santé

Publié le 21 mai 2025
MAJ le 6 juin 2025

Explorez les Messages Dissimulés derrière les Fragrances Corporelles pour une Meilleure Compréhension de Votre Bien-être.

  1. Une haleine qui sent le dissolvant : l’alerte discrète du sucre

Vous avez l’impression que votre haleine dégage une odeur proche de l’acétone ? Comme si vous aviez bu du dissolvant pour vernis ? Ce n’est pas anodin, surtout si vous souffrez de diabète. Cette odeur peut être liée à une complication appelée acidocétose, où le corps, faute de glucose disponible, se met à brûler les graisses pour produire de l’énergie. Résultat ? Une libération de cétones, qui sentent… l’acétone !

À surveiller aussi :

  • Une soif excessive
  • Des envies fréquentes d’uriner
  • Une fatigue inhabituelle
  • Des nausées

Si vous reconnaissez ces signes, un petit détour chez le médecin traitant s’impose. Il vaut mieux consulter rapidement.

  1. Des aisselles qui prennent le dessus : quand la sueur se rebelle

Ce n’est pas la sueur qui sent mauvais, mais les bactéries qui s’en mêlent ! Et quand elles trouvent leur terrain de jeu préféré – vos aisselles –, ça donne la bromhidrose. En clair, une odeur corporelle très marquée, souvent persistante, malgré la douche.

Facteurs aggravants :

  • Vêtements en matières synthétiques
  • Changements hormonaux
  • Alimentation trop épicée ou déséquilibrée
  • Hygiène parfois insuffisante (cela peut arriver !)

Et ça se manifeste comment ?

  • Une odeur forte et constante
  • Rougeurs et irritations
  • Sensation d’humidité prolongée

Astuce : privilégiez des tissus naturels (comme le coton ou le lin), un savon surgras et un déodorant doux adapté à votre peau.

  1. Une odeur de poisson qui ne part pas : le trouble rare à connaître

Vous sortez de la douche toute propre, et pourtant… une forte odeur de poisson persiste ? Ce n’est pas dans votre tête. Cela pourrait être lié à un trouble génétique peu connu : la triméthylaminurie, surnommée « syndrome de l’odeur de poisson ».

Le coupable ? Une molécule appelée triméthylamine, que votre corps peine à éliminer.

Souvent déclenché par :

  • Une consommation fréquente de poisson, œufs ou fruits de mer
  • Un terrain héréditaire

Les signes à repérer :

  • Une odeur corporelle de poisson, persistante
  • Aucune irritation ou changement visible sur la peau

En cas de doute, revoyez votre alimentation et parlez-en à un médecin ou à un nutritionniste.

  1. Une sueur qui sent l’ammoniac : signe d’un effort… mal nourri

Vous vous donnez à fond dans vos séances de sport ? Bravo ! Mais si votre sueur commence à sentir l’ammoniac, c’est peut-être que votre corps tire son énergie des protéines plutôt que des glucides. Ce mécanisme produit des déchets azotés… à l’odeur bien marquée !

À vérifier :

  • Transpiration intense et odorante
  • Fatigue musculaire rapide
  • Petits maux de tête pendant l’effort

Le bon réflexe : consommez suffisamment de glucides avant et après l’effort. Votre corps vous dira merci (et vos narines aussi).

  1. Une urine à l’odeur forte : déshydratation ou infection ?

Une odeur inhabituelle en allant aux toilettes ? Ce n’est pas à négliger. Une infection urinaire ou une déshydratation peuvent en être la cause. Et là encore, votre nez peut jouer un rôle clé pour vous alerter.

Symptômes fréquents :

  • Douleurs ou brûlures en urinant
  • Urine trouble ou teintée
  • Besoin pressant et fréquent d’uriner

En cas de doute, buvez davantage d’eau et consultez si les symptômes persistent.