Les Prédictions Inquiétantes de Stephen Hawking sur l’Avenir de l’Intelligence Artificielle

Un esprit brillant qui a marqué notre époque

Le célèbre physicien Stephen Hawking, décédé en 2018 à 76 ans, a radicalement transformé notre vision du cosmos. Connu pour ses ouvrages comme La théorie du tout et ses recherches novatrices sur les mystères de l’espace-temps, il savait aussi rendre accessible la science la plus complexe.

Dans son ultime essai Brèves réponses aux grandes questions, il abordait sans détour des sujets métaphysiques, y compris… la question divine.

Science et foi : un dialogue complexe

Depuis des siècles, la démarche scientifique et les croyances religieuses semblent parfois s’opposer. Alors que la première exige des preuves tangibles, la seconde repose sur la foi. Hawking proposait une perspective originale : « Croire en la science, c’est accepter l’existence de lois naturelles immuables. Certains y verront la main de Dieu, mais cela relève plus de l’interprétation que de la démonstration. »

Une position équilibrée qui suggérait que l’univers pouvait fonctionner selon ses propres règles, sans nécessiter d’intervention divine.

Sa position sans ambiguïté sur le divin

Interrogé frontalement sur sa croyance en Dieu, le scientifique répondait avec clarté :
« Selon moi, l’hypothèse la plus plausible est qu’il n’existe pas de divinité. »

Il développait cette idée en expliquant qu’à son avis, l’univers s’était formé sans créateur et que notre destin n’était dirigé par aucune force supérieure. Quant à l’éventualité d’une vie après la mort ? Il l’écartait résolument, rejetant tout concept de paradis.

Mais attention, cette vision n’avait rien d’une philosophie désespérante. Au contraire, il y voyait une raison de savourer l’existence : « Nous n’avons qu’une seule vie pour contempler la splendeur cosmique, et j’en suis profondément reconnaissant. »

Un avenir entre alertes et optimisme

Les réflexions de Hawking ne se limitaient pas aux grandes énigmes de l’existence. Il s’intéressait aussi activement au devenir de notre monde. Dès 2016, il mettait en garde contre les périls environnementaux et technologiques qui menacent l’humanité.

Selon ses calculs, la Terre pourrait devenir invivable d’ici 2600. Une prédiction alarmante, tempérée par sa confiance dans le potentiel humain : « Nous devons identifier les dangers et apprendre à les contrôler. Je reste convaincu que nous en sommes capables. »

La NASA, partageant ces inquiétudes, souligne que nos choix présents détermineront largement le climat futur. Une lueur d’espoir, car en modifiant nos comportements, nous pouvons encore atténuer les conséquences les plus graves.

Pour conclure

Que ce soit sur le plan spirituel ou scientifique, Stephen Hawking nous encourage à cultiver notre curiosité, à remettre en question nos certitudes… et surtout, à œuvrer pour un demain plus conscient et responsable.