Une mère britannique défraye la chronique avec 47 000 € d’aides sociales perçues annuellement

Publié le 10 octobre 2025

Le témoignage de Cheryl Prudham, mère de treize enfants, relance les discussions autour du système d'allocations. Son revenu annuel en aides publiques soulève des questionnements sur les fondements de la solidarité collective et les frontières de l'action sociale. Ce cas emblématique invite à repenser les mécanismes de redistribution nationale.

Une famille très nombreuse… et un montant qui fait réagir

Cheryl Prudham vit son quotidien pas comme les autres avec bientôt treize enfants à la maison. Cette Britannique qui élève sa tribu ne se cache pas : les aides familiales représentent la base de son budget mensuel.

Mais comment arrive-t-on à un tel chiffre ?

  • Presque 47 000 € sur douze mois, ce qui revient à près de 4 000 € par mois.
  • Soit environ 350 € par enfant – une somme qui, prise séparément, paraît bien plus raisonnable.

Ce qui interpelle vraiment l’opinion, ce n’est pas tant le total perçu que la façon dont il est utilisé – ou du moins, la version qui en est donnée dans les médias.

Des dépenses « trop généreuses » qui créent la polémique

L’élément qui a mis le feu aux poudres ? L’anniversaire de l’un de ses fils, fêté avec un budget d’environ 1 300 €, comprenant un quad à 500 €. De quoi déclencher une vague de commentaires sur les réseaux sociaux, entre moqueries et véritable indignation.

Les reproches les plus fréquents :

  • L’impression d’un train de vie « confortable » payé par les impôts de tous.
  • Une attitude perçue comme provocante, très éloignée de l’image discrète souvent associée aux personnes aidées.

Pourtant, derrière ces critiques se cache une réalité bien plus nuancée, notamment en ce qui concerne les différences entre les systèmes sociaux.

Royaume-Uni et France : deux approches distinctes

La manière dont les allocations sont versées au Royaume-Uni peut étonner. Dans ce pays :

  • Chaque foyer reçoit un montant fixe par enfant, sans condition de ressources.
  • Environ 24 € pour le premier, puis 16 € pour chacun des suivants.

En France, le système est conçu autrement :

  • Le montant des aides dépend des revenus du ménage.
  • La CAF prend en compte l’ensemble des rentrées d’argent, ce qui permet d’éviter les dérives et de mieux cibler les foyers dans le besoin.

Ainsi, une famille similaire en France bénéficierait sans doute d’un soutien important… mais dans un cadre bien plus encadré.

Un discours qui alimente les débats

Ce qui attise particulièrement les critiques, c’est la franchise assumée de Cheryl Prudham. Interrogée sur d’éventuels regrets, elle répond sans détour :

« Mes enfants ont été conçus dans ce but, pourquoi ne pourrais-je pas en profiter ? »

Une déclaration qui divise profondément, au point de choquer certaines personnes. Au-delà des simples chiffres, c’est toute une vision de la parentalité et de la solidarité collective qui est questionnée.

Une affaire qui révèle des tensions plus larges

En réalité, cette situation met en lumière les interrogations persistantes autour des aides sociales, en France comme ailleurs :

  • Quel est leur véritable objectif ?
  • Quelles utilisations peut-on raisonnablement en faire ?
  • Comment s’assurer qu’elles soient perçues comme un soutien légitime, et non comme une injustice par le reste de la société ?

Derrière le montant impressionnant se cache un débat bien plus vaste : celui de la place que nous accordons à l’entraide collective et à l’équité sociale dans notre monde actuel.