Signes subtils à surveiller pour détecter le cancer du col de l’utérus

Découvrez les manifestations discrètes qui peuvent indiquer un début de cancer du col de l'utérus, afin d'agir rapidement pour un pronostic favorable.
Un virus répandu… mais aux conséquences sérieuses
Le principal responsable ? Le virus du papillome humain (VPH). Très répandu, ce virus se transmet principalement lors des rapports sexuels et concerne pratiquement toutes les personnes sexuellement actives à un moment donné de leur vie. Heureusement, notre organisme parvient souvent à l’éliminer naturellement. Cependant, certaines souches (comme les types 16 et 18) peuvent persister et causer des changements cellulaires qui, avec le temps, peuvent évoluer en tumeurs malignes.
Symptômes d’alerte à prendre au sérieux
Au début, cette maladie évolue souvent de manière silencieuse. Cependant, certains signes doivent attirer l’attention :
- Saignements inattendus : entre les règles, après un rapport sexuel ou après la ménopause.
- Modifications des pertes vaginales : plus abondantes, malodorantes ou d’apparence inhabituelle.
- Douleurs persistantes dans le bas-ventre ou le bas du dos, sans lien avec le cycle menstruel.
- Inconfort ou saignements pendant les rapports sexuels.
- Problèmes urinaires : sensation de vessie pleine ou traces de sang dans l’urine.
Face à ces manifestations, il est essentiel de consulter rapidement un gynécologue.
Prévention et dépistage pour une meilleure santé
La clé réside dans la prévention et le dépistage. Voici les mesures à prendre :
- Vaccination contre le VPH : recommandée pour les adolescents des deux sexes.
- Test de dépistage du cancer du col de l’utérus : à réaliser tous les 3 ans à partir de 25 ans.
- Dépistage du VPH : conseillé entre 30 et 65 ans, à renouveler tous les 5 ans.
- Utilisation de protections lors des rapports sexuels : réduit les risques de transmission.
- Adoption d’un mode de vie sain : alimentation équilibrée, activité physique régulière et arrêt du tabac renforcent nos défenses naturelles.
Diagnostic de la maladie : les étapes à suivre
Plusieurs examens permettent de confirmer ou d’infirmer les suspicions :
- Prélèvement de cellules du col de l’utérus : analyse cytologique des cellules.
- Détection du VPH : identification des souches à risque.
- Colposcopie : examen visuel approfondi en cas d’anomalies.
- Biopsie : examen histologique si nécessaire.
- Examens d’imagerie médicale (IRM, scanner…) : évaluation de l’extension de la maladie après confirmation du diagnostic.
En cas de diagnostic positif : des solutions adaptées à chaque situation
Pas de panique : les traitements disponibles sont diversifiés et personnalisés :
- Chirurgie : ablation partielle ou totale en fonction de l’évolution de la maladie.
- Radiothérapie, souvent associée à une chimiothérapie.
- Thérapie médicamenteuse seule pour les formes avancées de la maladie.
- Thérapies ciblées, encore en phase expérimentale mais porteuses d’espoir.
Chaque cas étant unique, la prise en charge est assurée par une équipe de spécialistes pluridisciplinaires.
Votre bien-être avant tout : prenez soin de vous
En matière de santé, chaque action compte. Soyez à l’écoute de votre corps, n’hésitez pas à en discuter ouvertement et suivez régulièrement votre calendrier de suivi médical. Se faire dépister, c’est déjà prendre soin de soi.